"L'Échelle de l'Évasion" à la Fondation Miró

Jusqu'au mois de mars, à la Fondation Miró on montrera une exposition temporaire qui ne se repète qu'un fois dans la vie: "L'Échelle de l'Évasion". Cette montre a déjà eu un gros succès à la Tate Modern de Londres, et sera plus tard à la National Gallery of Art à Washington.

C'est une opportunité unique de voire ensemble une 150aine de ses ouvrages qu'on ne voit que rarement ensemble, beaucoup d'elles ne sortant presque jamais de leurs sites d'origine.

Le titre de l'exposition fait reférence à l'un des symboles que Miró a utilisé les plus dans son oeuvre: une échelle qui represente son besoin de s'enfuir des durs événéments qui se succédaient dans l'Europe de la première moitié du XXèm siècle, et son désir d'atteindre le monde de poésie du ciel étoilé de ses songes.


Même si l'exposition n'a pas été conçue comme une rétrospective de l'artiste, elle est un parcours par toute l'évolution de Miró: dès ses années de jeunesse avec les tableaux détaillistes pleins de catalanité, à l'angoisse de la Guerre Civile Espagnole et la 2ème Guerre Mondiale exprimée parmis des figures torturées et déformées, à la naissance de son célébré simbolisme fait d'oiseaux, lunes et étoiles, et jusqu'à l'influence à la fin de sa vie des avant-gardes américaines et de l'art japonais qui l'ont ramené dans un monde d'expressivité, liricisme et minimalisme.

L'exposition est ouverte depuis un pair de semaines, mais j'ai eu tellement de travail que je n'avais pas encore trouvé le moment d'y aller. Malgré tout, j'avais fait un peu de recherche dans le cas où quelque client me demanderait d'y aller. Et cela a été une bonne idée!

Les Ustundag m'ont demandé de leur donner un tour du Musée Miró aujourd'hui, et même si c'était la première fois que j'y allais, j'ai réussi à leur offrir une belle visite! La seule difficulté était que je ne savait pas ce que j'allais recontrer dans chaque chambre, ni comment seraient présentés les ouvrages. Mais j'avais assez d'information, et comme je connais déjà très bien la collection permanente, j'ai pu créer une bonne ligne de discours. En tout cas, j'ai très envie d'être moins occupée pour pouvoir m'y rendre encore et me préparer encore mieux!

D'ailleurs, après l'innauguration de la montre, il y a des queues très longues au Musée. C'est bien que les guides officielles aient le privilège d'entrer sans attente!



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